Il n'existe pas de définition officielle d'un paradis fiscal, mais il existe des caractéristiques communes qui permettent de les identifier.
Toutefois, l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) considère qu'un territoire est un paradis fiscal s'il présente les caractéristiques suivantes:
L'objectif principal du système régissant les paradis fiscaux est de faciliter la migration des investisseurs non-résidents en leur offrant un niveau minimum d'imposition. Pour quoi faire ? Encourager l'afflux de capitaux dans ces territoires.
Les paradis fiscaux sont ainsi des Etats souverains ou des dépendances autonomes d'autres pays (Jersey, îles Caïmans, etc.) qui offrent un refuge aux non-résidents qui veulent fuir la fiscalité. En taxant de nombreux actifs importants à des taux très bas, ces petits territoires reçoivent des fonds très importants par rapport à leur taille.
Ils sont à distinguer des zones offshore, une zone offshore s'entend comme une zone située dans un territoire ou un pays connu comme un paradis fiscal, créée par des non-résidents. Ce type de société est créé par des avocats et des agents accrédités qui s'occupent de l'ensemble du processus d'incorporation de la société.
Les sociétés ou zones offshore se caractérisent par :
Les utilisateurs des paradis fiscaux (au sens large) sont très divers. Il peut s'agir de grandes entreprises qui créent des filiales, de fonds spéculatifs, de filiales de banques, de particuliers fortunés ou de sociétés d'investissement.
Toutes les entreprises françaises du CAC 40 sont présentes (au moins via une de leurs filiales) dans des pays offrant des "paradis fiscaux" pour les services financiers, comme la Suisse ou le Luxembourg.
Ils sont également utilisés par des réseaux criminels internationaux, notamment pour le blanchiment d'argent.
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